A mon sens, à trop se frotter au bijou contemporain, l’artiste finit toujours, tôt ou tard, par se laisser tenter par l’objet d’art. Flirtant avec la notion de portabilité, le corps peut parfois être mis de côté au profit d’un autre support, franchissant alors cette frontière déjà si mince entre bijou et objet, entre art et artisanat. Et lorsque le cap est franchi, son expression peut prendre des formes totalement différentes.
Chez Nunaa, il prend la forme d’un tableau ou d’un globe, d’une narration figée. Il est comme un zoom en grand format de ses histoires racontées à travers ses bijoux contemporains. Une multitude de scènes issues d’univers fantasmés. Les « Mini Mondes ».